Philémon, Vieux de la vieille, Lucien Descaves

« On a écrit des centaines de livres sur la Commune, ses causes, ses péripéties, sa défaite, et pas un seul sérieux ni complet sur l’exode des Communards, comme on les appelait en Suisse ; des Communeux, comme on disait à Londres. Personne ne s’était demandé ce qu’avaient pu faire, pendant près de dix ans, à l’étranger, des milliers d’hommes sans ressources, et souvent même sans métier propre à leur en procurer. La conviction de combler une lacune me stimulait. »