Nouveauté
Ceux d'en face, Fred Morisse
Depuis la fenêtre du pavillon familial, Baptiste regarde la Cité Fleurie, dont les immeubles se dressent juste en face.
Que s’y passe-t-il ce soir-là ? Les gyrophares des voitures de police illuminent le ciel, des journalistes rôdent tout autour, caméras et micros à la main. Au même instant, le journal télévisé retransmet la scène que l’enfant observe. Il voudrait en savoir plus, sortir, traverser la rue. Mais ses parents lui ont toujours défendu de s’approcher de ce quartier à la mauvaise réputation. Pourtant, un inattendu concours de circonstances va bientôt amener Baptiste à faire de surprenantes rencontres, et à braver les interdits…
Histoire d’une amitié naissante entre des collégiens dont les univers ne sont séparés que par une rue et des idées reçues. Ce roman (en partie inspiré par les révoltes des banlieues en novembre 2005 et leur traitement journalistique hystérique) est aussi une critique pleine d’humour des médias et de l’image fantasmée qu’ils donnent des quartiers populaires.
12 € - 160 pages, 16 illustrations par l'auteur
ISBN : 978-2-490545-16-2
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« J’ai vu ces jours de sang ; j’ai entendu pendant ces nuits horribles, le bruit des feux de peloton et des mitrailleuses. J’ai reçu de nombreux témoignages ; j’ai recueilli les aveux écrits des assassins eux-mêmes, au milieu de leur joie féroce ; et jamais le sentiment d’indignation qui s’est élevé en moi ne s’apaisera ! et tant que je vivrai, partout où je pourrai être entendue, je témoignerai contre cette incarnation monstrueuse de l’égoïsme, de l’hypocrisie et de la férocité, que l’imbécile vulgaire accepte sous le nom de parti de l’ordre [...] »
Depuis la Suisse où elle s’est exilée après la répression de la Commune, André Léo prononce, en septembre 1871, un discours devant le Congrès de la paix de Lausanne. Elle y réhabilite la Commune, condamne ses massacreurs et la presse complice et dénonce le capital entre les mains d’une petite caste s’opposant à l’intérêt commun et prête à déclencher de nouvelles guerres civiles pour défendre ses privilèges.
Préface de Michèle Audin


