Projets
Le mouvement coopératif et mutuelliste sous le Second Empire, jacques bouché
« En 1827 "la moyenne générale de la vie humaine, en 16 ans, a considérablement diminué à Mulhouse, où elle était de 25 ans 9 mois 12 jours en 1812 ; en 1827, elle est descendue à 21 ans 9 mois".
L'accroissement de la population ouvrière et la mortalité infantile pèsent évidemment sur ces chiffres, mais on peut penser, ne serait-ce que par l'exemple du poseur de rail de la Compagnie du Nord qu'après 40 ans, l'ouvrier est considéré comme suffisamment affaibli pour ne plus être exploitable. Le problème de la vieillesse, du droit à la retraite, ne se pose plus alors en termes aigus. »
L'accroissement de la population ouvrière et la mortalité infantile pèsent évidemment sur ces chiffres, mais on peut penser, ne serait-ce que par l'exemple du poseur de rail de la Compagnie du Nord qu'après 40 ans, l'ouvrier est considéré comme suffisamment affaibli pour ne plus être exploitable. Le problème de la vieillesse, du droit à la retraite, ne se pose plus alors en termes aigus. »
Spécialiste de l'oeuvre de Proudhon, Jacques Bouché nous livre une étude passionnante sur la condition ouvrière au XIXe siècle et sur les premières organisations associatives et mutuellistes des travailleurs, bien avant l'émergence du syndicalisme.